Emmanuel Tedesco, cofondateur de l'enseigne avec Ouriel Hodara, dresse un excellent bilan de l’année 2022. Surfant sur les mutations des moments de consommation, la marque s’apprête à se développer au-delà de l’Hexagone.
« C’est plus qu’un rebond : non seulement nous avons fait mieux qu’en 2019 à périmètre constant, mais c’est même la meilleure année depuis notre création en 2011 », se réjouit le jeune entrepreneur. L’enseigne a enregistré une progression de 15% du chiffre d’affaires en cette « première année complète » qui a vu l’ouverture de 12 points de vente, dont un en propre. « Le territoire francilien, où nous avons commencé, est désormais bien maillé, nous nous développons maintenant dans le Sud-Est, avec une très belle ouverture à Toulon notamment ». Plus exactement à La Valette, en centre commercial, comme 90% des boutiques Yogurt Factory. « Cela reste le modèle le plus répandu, pour des questions de flux », explique Emmanuel Tedesco. Pour le reste, l’enseigne a profité du Covid pour améliorer son modèle, de la charte architecturale à l’organisation des points de vente- pour optimiser les moments de grande fréquentation, avec des bornes de commande destinées à fluidifier le service-, en passant par la carte. « Nous avons musclé la gamme hivernale, qui est traditionnellement notre temps faible, pour lisser un peu mieux l’activité sur l’année ».
Yogurt Factory veut « jouer sur tous les tableaux » pour augmenter à la fois les volumes et les tickets, « et ne lâche pas le sujet de la livraison », proposée par environ deux tiers des boutiques, pour quelque 5% du chiffre d’affaires. Et dévoile ses perspectives pour 2023, avec une quinzaine d’ouvertures programmées, dont deux dans les DOM-TOM. « On va aussi se développer dans les centre-ville où la météo nous est favorable, et on a un plan ambitieux au Maroc ».
Janvier 2023.