Michel et Sébastien Bras sur la grande scène du Centre international de Deauville lors de la dernière édition du OFF.
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Les 3 000 visiteurs de cette nouvelle édition du OFF avaient de bonnes raisons d'être ravis. Tous les ingrédients étaient en effet réunis pour les aficionados d'une cuisine en mutation dans laquelle les produits sont traités de l'épure à la trituration prospective, de la dissection à la reconstitution par des chefs omnivores.
Outre une organisation solide, des partenaires au rendez-vous (Davigel, Lesueur, Rougié, Lucien Barrière), l'affiche était flatteuse. Confirmant la dimension internationale de l'événement, le OFF proposait ainsi en démonstration une vingtaine de défricheurs d'une cuisine sans frontières. Tous motivés pour « montrer regarder » selon les uns, « donner recevoir » selon les autres. Ainsi, de la coqueluche new-yorkaise David Chang « enchanté d'être venu et prêt à revenir », au Slovène Tomaz Kavcic, en passant par le Danois René Redzepi ou le Japonais Seiji Yamamoto, sans oublier l'armada ibérico-italienne (Jordi Vilà, Paolo Lopriores) et les pièces maîtresses de l'Hexagone (Gérald Passédat, Bras père et fils), tous sont montés sur la grande scène du Centre[…]
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