Le lounge, à l'étage, invite les convives à poursuivre la soirée autour du bar.
© Photos : Coralie Moulin
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Pas de doute, Edouard Kéguni est parvenu à réaliser son rêve : créer dans sa ville, Lyon, un lieu qui lui ressemble, inscrit dans l'air du temps et dans la modernité. Un condensé de ce qu'il a pu glaner ça et là au cours d'une carrière professionnelle dense qui l'a conduit de Saint-Tropez à Saint-Barth, en passant par New York et Miami.
Enfant du pays et issu d'une famille de restaurateurs, il est tombé dans le bain du métier très jeune et a choisi naturellement d'embrasser cette carrière. Un CAP de cuisine en poche, complété par une école de gestion, il est piqué par le goût du large, se plaît dans le monde des paillettes et celui de la nuit. C'est à Saint-Barth qu'il crée ses premières affaires, un bar à vins, puis un restaurant italien, avant de s'installer à Miami où il ouvre un concept à succès : le Café Milano. Une formule qu'il réintroduira à Lyon, à son retour en 1999, rue de l'Université. Là aussi, il fait mouche. Puis, l'envie de créer un nouveau lieu le démange. « Je voulais proposer aux Lyonnais une autre adresse plutôt "tendance", surtout pas ostentatoire. Un rendez-vous chic mais cosy, pour prendre un verre ou déguster une cuisine fine qui mêle terroir et saveurs du monde », explique Edouard Kéguni qui cite, parmi ses références parisiennes, L'Avenue, le Costes, le Pershing Hall. Aussi, lorsqu'il découvre cette maison bourgeoise du xviiie siècle, dans le VIIe arrondissement de Lyon au 33, rue du Repos, c'est le coup de foudre. Il investira 1,5 ME pour la transformer en un restaurant-bar-lounge qu'il baptisera Victoria Hall. Un nom teinté d'élégance, à l'ambition secrète de régner rapidement sur les adresses incontournables lyonnaises.
SE SENTIR COMME CHEZ SOI
En compagnie de l'architecte d'intérieur Pierre-Jérôme Barbottino, Edouard Kéguni investira les lieux avec la volonté de garder l'esprit d'une maison particulière. Moulures, parquets, boiseries, emplacements de cheminée seront préservés, histoire de conserver un lien avec le passé. Pour la distribution des trois corps de bâtiment qui encadrent une belle cour intérieure, maître d'oeuvre et[…]
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