Ils sont nombreux les élus à s’émouvoir du développement accéléré des dark stores et dark kitchen, et des « externalités négatives » qui vont avec. Et donc à réclamer des moyens juridiques pour les réguler. Leurs échanges du jour avec Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme et Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement, ont commencé de clarifier les positions.
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Une nécessaire classification
Pour pouvoir réguler, encore faut-il pouvoir classifier ces établissements, estiment les élus. Un arrêté du ministre délégué à la Ville et au Logement devrait préciser les nouvelles modalités : les dark stores devraient être considérés comme des entrepôts et non plus des commerces. Quant aux dark kitchen, une nouvelle catégorie spécifique devrait être créée.
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Un travail plus large sur le quick commerce
Si les deux ministres ont rappelé que les maires disposaient déjà des moyens juridiques nécessaires pour neutraliser les nuisances en termes de stationnement, de circulation et de propreté, ils ont proposé aux élus d’engager un travail concerté sur le sujet du quick commerce, en lien avec les parlementaires intéressés.
D'après communiqué de Bercy du 6 septembre 2022