Utiliser trois applications de livraison fait bondir le volume de commande d’un restaurant de 71 %

AGNÈS DELCOURT

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Utiliser trois applications de livraison fait bondir le volume de commande d’un restaurant de 71 %

© Otter

Selon une étude commanditée par Otter, spécialiste de l’accompagnement des restaurants dans la gestion et l’optimisation des commandes en livraison, la multiplication du nombre de plateformes génère des volumes d’activité exponentiel.

Passer d’une plateforme de livraison à trois permet à un restaurant générant 100 commandes hebdomadaires d’une valeur moyenne de 25 euros de dégager un revenu supplémentaire mensuel de l’ordre de 7100 euros, ce qui représente une hausse de 71%. C’est ce qui ressort de l’étude lancée récemment par la société d’origine californienne Otter, en se basant sur les trois plateformes de livraison qui dominent le marché français, Uber Eats, Deliveroo et Just Eat. Ce revenu supplémentaire généré par l’utilisation de plusieurs plateformes de livraison est sensiblement le même au Royaume-Uni, en Espagne et aux Emirats Arabes Unis. En revanche, il bondit en Italie en atteignant 108%. L’expérience est toutefois moins significative au Portugal où le revenu n’augmente que de 46%. « Cette augmentation des commandes est directement liée à une visibilité accrue du restaurant par effet mécanique, » souligne Simon Battaglia, directeur général Europe d’Otter. Mais pas seulement. Le fait d’être présent sur plusieurs plateformes plutôt qu’une seule montre aussi la capacité du restaurant à rayonner sur sa zone de chalandise, et tout simplement à faire preuve d’une volonté de satisfaire au mieux le client… ce que ce dernier ne manque pas d’apprécier.
Autre enseignement de cette étude signée Otter, la mise en évidence des prises de commandes « ratées ». En moyenne, un restaurant manque près de 5% des commandes de livraison en ligne qu’il reçoit chaque jour, par manque de temps ou parce qu’il rencontre des difficultés à gérer les différentes applications et connexions. Ainsi un restaurant qui reçoit 100 commandes par semaine pour un montant moyen de 25 euros perd 120 euros de commandes par semaine, et finalement 5760 euros par an. « Un taux élevé de commandes manquées fait également baisser le classement du restaurant sur les plateformes de livraison », ne manque pas de souligner Simon Battaglia. En gérant et optimisant la prise de commandes auprès de plusieurs plateformes de livraison, Otter entend, de fait, répondre aux attentes des restaurateurs soucieux d’optimiser leurs revenus.
Mars 2023

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