L'espoir était dans l'air ! Aujourd'hui, la déception est de mise. Aux côtés de Nicolas Sarkozy, les restaurateurs français ont espéré que sa présidence à la tête de l'Union européenne pouvait jouer en faveur d'un taux réduit de TVA. C'est une fois encore l'Allemagne qui s'y est opposée. Christine Pujol, présidente de l'Umih, perçoit la montée de l'exaspération des restaurateurs en régions, fatigués de cette incertitude. « Pas de démobilisation, le syndicat s'est remis au travail avec la ferme intention de monter un argumentaire destiné à convaincre nos gouvernants de l'utilité et du coût que cela représente, avec des chiffres vérifiés et vérifiables. » Par ailleurs, « il y a eu des engagements forts, nous allons donc demander à rencontrer le président de la République, car nous souhaitons qu'il se prononce. »
De son côté, Didier Chenet, président du Synhorcat, affirme qu'« un taux de TVA réduit aurait conforté le plan de relance français en apportant une bouffée d'oxygène à la branche des cafés, hôtels, restaurants et à son million d'actifs ». Pour l'heure, la partie est remise en mars. Lors du dernier sommet européen, Nicolas Sarkozy aurait obtenu l'engagement d'Angela Merkel que les négociations se dérouleraient en mars dans « un esprit constructif ».
Tout sera remis en jeu en 2010, date à laquelle prennent fin un certain nombre de dérogations.