La Commission européenne a adopté mercredi 30 mai un livre blanc énonçant tout un éventail de propositions sur la manière dont l'Union européenne peut aborder les problèmes de santé liés à la nutrition, à la surcharge pondérale et à l'obésité.
Ce document souligne combien il est important de permettre au consommateur de choisir en pleine connaissance de cause et d'avoir accès, s'il le souhaite, à une alimentation saine, et il demande à l'industrie alimentaire de travailler à une reformulation des recettes visant, entre autres, une réduction des teneurs en sel et en graisses. Il conviendrait aussi de mieux souligner les vertus de l'exercice et d'encourager les Européens à se dépenser davantage. La nécessité d'une action communautaire dans ces deux domaines s'explique par le fait qu'une mauvaise alimentation et une activité physique trop réduite réunissent six des sept grands facteurs de morbidité en Europe.
Le livre blanc fait le point sur la panoplie des politiques communautaires qui peuvent être mises au service de ces objectifs, telles que les politiques relatives à la santé et à l'alimentation, les aspects de la politique régionale touchant aux fonds structurels, les politiques des transports, de la ville et des sports et les programmes de recherche. La Commission propose en outre une révision de l'étiquetage des produits alimentaires, le lancement de programmes destinés à promouvoir la consommation de fruits et de légumes, la publication d'un livre blanc sur le sport et une étude sur les perspectives qu'offre une reformulation des aliments eu égard à des régimes améliorés.
La Commission fera le point sur les progrès accomplis par tous les protagonistes dans un premier rapport qui sera publié en 2010 et elle collaborera avec l'OMS en vue d'améliorer le suivi des actions liées à la nutrition et à l'activité physique et de l'évolution de la santé dans l'Union européenne. Le livre blanc s'accompagne d'une analyse des incidences.
Les cas de surcharge pondérale et d'obésité se sont multipliés très sensiblement au cours des deux dernières décennies. Dans la majorité des États membres, plus de la moitié des adultes souffrent de surcharge pondérale ou d'obésité ; qui plus est, on estime à 21.748.312 millions le nombre de petits Européens souffrant, eux aussi, de surcharge pondérale, un nombre qui augmente d'ailleurs de 400 000 unités chaque année. L'obésité infantile est particulièrement préoccupante. Trois millions d'écoliers européens souffriraient d'obésité et 85 000 enfants seraient touchés à leur tour chaque année. Les jeunes présentant un excès de poids tendent à le conserver pendant l'âge adulte et sont plus susceptibles de devenir obèses.
Ce document souligne combien il est important de permettre au consommateur de choisir en pleine connaissance de cause et d'avoir accès, s'il le souhaite, à une alimentation saine, et il demande à l'industrie alimentaire de travailler à une reformulation des recettes visant, entre autres, une réduction des teneurs en sel et en graisses. Il conviendrait aussi de mieux souligner les vertus de l'exercice et d'encourager les Européens à se dépenser davantage. La nécessité d'une action communautaire dans ces deux domaines s'explique par le fait qu'une mauvaise alimentation et une activité physique trop réduite réunissent six des sept grands facteurs de morbidité en Europe.
Le livre blanc fait le point sur la panoplie des politiques communautaires qui peuvent être mises au service de ces objectifs, telles que les politiques relatives à la santé et à l'alimentation, les aspects de la politique régionale touchant aux fonds structurels, les politiques des transports, de la ville et des sports et les programmes de recherche. La Commission propose en outre une révision de l'étiquetage des produits alimentaires, le lancement de programmes destinés à promouvoir la consommation de fruits et de légumes, la publication d'un livre blanc sur le sport et une étude sur les perspectives qu'offre une reformulation des aliments eu égard à des régimes améliorés.
La Commission fera le point sur les progrès accomplis par tous les protagonistes dans un premier rapport qui sera publié en 2010 et elle collaborera avec l'OMS en vue d'améliorer le suivi des actions liées à la nutrition et à l'activité physique et de l'évolution de la santé dans l'Union européenne. Le livre blanc s'accompagne d'une analyse des incidences.
Les cas de surcharge pondérale et d'obésité se sont multipliés très sensiblement au cours des deux dernières décennies. Dans la majorité des États membres, plus de la moitié des adultes souffrent de surcharge pondérale ou d'obésité ; qui plus est, on estime à 21.748.312 millions le nombre de petits Européens souffrant, eux aussi, de surcharge pondérale, un nombre qui augmente d'ailleurs de 400 000 unités chaque année. L'obésité infantile est particulièrement préoccupante. Trois millions d'écoliers européens souffriraient d'obésité et 85 000 enfants seraient touchés à leur tour chaque année. Les jeunes présentant un excès de poids tendent à le conserver pendant l'âge adulte et sont plus susceptibles de devenir obèses.