© Léon de Bruxelles
Comment les principales chaînes et groupes de restauration ont-ils traversé cette période, et sur quels leviers en particulier se sont-ils appuyés pour résister et poursuivre leur développement ? Car le premier constat, c'est bien un gain de part de marché, peut-être plus lié au décrochage en 2015 de la restauration indépendante qu'à la vitalité de la restauration chaînée.
Le chiffre d'affaires des 25 premières sociétés du classement Néorestauration s'établit ainsi à 11,55 milliards d'euros fin 2015, en progression de 1,3 %. Un développement mesuré, dû en partie aux nouvelles ouvertures, avec 194 implantations supplémentaires, la croissance des uns se faisant parfois au détriment des autres. À l'instar de La Boucherie, rachetant les 28 implantations d'Assiette au Boeuf et du Bistrot du Boucher à Agapes, et, bien sûr, du mouvement de l'année, le rachat concrétisé fin 2015 du réseau Quick par Groupe Bertrand.