Paul livre son kit petit déjeuner dans un coffret façon boîte à outils.
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Toujours cantonnés à la pause déjeuner pour les plateaux (ou coffrets) et sur le créneau du soir pour la pizza livrée, ces deux marchés terminent l'année avec un bilan plutôt bon mais nuancé. Si les réseaux organisés de pizzerias progressent (à périmètre non constant) de manière linéaire, avec un CA global de 180 ME (+ 10 %), pour les acteurs du plateau en revanche, le marché semble reprendre son souffle. À 1,6 million d'unités livrées en 2005 (1), la progression n'est que de... 100 000 plateaux. Soit + 6,75 %, trois fois moindre que sur 2003-2004. Essoufflement ? Consolidation dirons-nous. Loin d'être tari, ce filon qui a attiré bon nombre d'explorateurs est dorénavant très encombré.
DES RELAIS DE CROISSANCE DIVERSIFIÉS
Ainsi donc les marques pionnières, (Dalloyau, Lenôtre, Fauchon, Flo ou Class'Croûte) doivent batailler pour conserver leurs parts de marché. Alors que leurs challengers d'hier marquent des points et que de plus en plus de restaurateurs indépendants investissent leur marché de proximité. En témoignent les performances de L'Affiche, la filiale de Sogeres, qui prend la tête de notre classement, en volume de plateaux livrés (+ 40 %). Pour Pierre Grand Dufait de Chaud Devant, ex-logisticien qui a racheté en 2005 ses deux principaux fournisseurs traiteurs à Marseille et à Paris : « Le consommateur est devenu zappeur comme en restauration traditionnelle. S'il est déçu, il tape à la porte d'à côté. » À Marseille, Lyon ou Madrid, où Chaud Devant est présent, le climat est plus sain, explique-t-on. Et les marchés encore vierges. Pour preuve, Repaburo, la branche armée de Casino Cafétéria sur ce segment, poursuit ses conquêtes régionales avec trois ouvertures de laboratoires en 2005 (soit 21 antennes plateaux). Ses ventes ont progressé de 32 %. Six nouvelles implantations sont prévues cette année.
À en croire plusieurs opérateurs,[…]
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