Lors d'une rencontre avec les principaux représentants des syndicats professionnels de l'hôtellerie restauration, le Premier ministre a lancé une réflexion sur "les voies et moyens d'un partenariat entre l'Etat et la profession en vue de favoriser l'emplo
"Un, la TVA pour l'instant c'est foutu. Deux, rendez-vous dans un mois. D'ici là, on se tait et on travaille !", a sobrement déclaré André Daguin, président de l'UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) à l'issue de la rencontre à Matignon, entre les principaux représentants des syndicats professionnels de l'hôtellerie restauration, d'une part, le Premier ministre, Dominique de Villepin,ainsi que Renaud Dutreil, ministre des PME, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions libérales, et Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme. Dominique de Villepin avait invité Jacques Belin, président du GNC, Didier Chenet, président du Synhorcat, André Daguin, président de l'UMIH, Jean-François Girault, président de la CPIH, Jacques Jond, président de la Fagiht, et Gérard Plomion, président du SNRPO, à une réunion ce mardi 24 janvier, alors que le conseil Ecofin de Bruxelles avait écarté la restauration du débat sur les taux réduits de TVA.
Le Premier ministre a réaffirmé l'engagement de la France à œuvrer au niveau européen en faveur de l'application d'un taux réduit de TVA dans la restauration. Il a souligné que "dans cette perspective, les débats européens récents ont montré l'urgence d'une véritable discussion sur les règles et le champ de l'harmonisation fiscale en Europe". Il a par ailleurs chargé Renaud Dutreil et Léon Bertrand d'ouvrir des discussions approfondies avec les professionnels de l'hôtellerie restauration, pour examiner avec eux les voies et moyens d'un partenariat entre l'Etat et la profession en vue de favoriser l'emploi. Le Premier ministre a fixé un délai d'un mois à l'issue duquel aura lieu une nouvelle rencontre à Matignon.
Dominique de Villepin reprend donc l'initiative alors que l'UMIH, très mécontente promettait des mesures de rétorsion depuis plusieurs jours. La veille, la rencontre entre Jacques Chirac et Angela Merkel à Versailles, avait encore amèrement déçu la profession permettant tout au plus que le dossier ne soit pas définitivement clos. La « Commission européenne pourra continuer sa réflexion », avait déclaré la Chancelière allemande. L'UMIH entend de toute façon poursuivre le combat et a demandé que les députés et le gouvernement français prennent leurs responsabilités. "Le taux réduit peut être appliqué à la restauration de façon unilatérale. La subsidiarité est possible dès lors que ce taux réduit n'est pas susceptible d'affecter le fonctionnement du marché européen et la concurrence intracommunautaire", martèle le principal syndicat patronal qui a d'ailleurs invité les députés et la presse pour son conseil d'administration du 7 février.
Le Premier ministre a réaffirmé l'engagement de la France à œuvrer au niveau européen en faveur de l'application d'un taux réduit de TVA dans la restauration. Il a souligné que "dans cette perspective, les débats européens récents ont montré l'urgence d'une véritable discussion sur les règles et le champ de l'harmonisation fiscale en Europe". Il a par ailleurs chargé Renaud Dutreil et Léon Bertrand d'ouvrir des discussions approfondies avec les professionnels de l'hôtellerie restauration, pour examiner avec eux les voies et moyens d'un partenariat entre l'Etat et la profession en vue de favoriser l'emploi. Le Premier ministre a fixé un délai d'un mois à l'issue duquel aura lieu une nouvelle rencontre à Matignon.
Dominique de Villepin reprend donc l'initiative alors que l'UMIH, très mécontente promettait des mesures de rétorsion depuis plusieurs jours. La veille, la rencontre entre Jacques Chirac et Angela Merkel à Versailles, avait encore amèrement déçu la profession permettant tout au plus que le dossier ne soit pas définitivement clos. La « Commission européenne pourra continuer sa réflexion », avait déclaré la Chancelière allemande. L'UMIH entend de toute façon poursuivre le combat et a demandé que les députés et le gouvernement français prennent leurs responsabilités. "Le taux réduit peut être appliqué à la restauration de façon unilatérale. La subsidiarité est possible dès lors que ce taux réduit n'est pas susceptible d'affecter le fonctionnement du marché européen et la concurrence intracommunautaire", martèle le principal syndicat patronal qui a d'ailleurs invité les députés et la presse pour son conseil d'administration du 7 février.