Alors que le syndicat reste convaincu que la TVA reste le seul moyen pour moderniser le secteur, il propose au gouvernement, un accord transitoire.
Dans l'attente d'une baisse de la TVA promise et rappelée par le gouvernement le 24 janvier dernier, l'Umih se dit prêt à contribuer à la mise en œuvre d'un plan de modernisation proposé par le gouvernement notamment en rouvrant les négociations avec les partenaires sociaux. Ceci afin d'aboutir à une revalorisation de la grille des salaires. C'est en substance, ce qu'il a expliqué dans un courrier adressé au ministre Renaud Dutreil, dans l'attente d'une rencontre avec le Premier ministre Dominique de Villepin. Toutefois, le syndicat précise, que ces négociations ne pourront aboutir que si le budget des aides attribuées au secteur à titre transitoire, est revalorisé de manière conséquente par rapport au dispositif actuel, avec une juste répartition entre les bénéficiaires, sans oublier les entreprises sans salariés (48 % du secteur). Cette revalorisation est, selon l'Umih, d'autant plus nécessaire qu'il convient selon le syndicat, d'accompagner la mise en œuvre des avancées sociales (5 jours prenables ou payables, prévoyance, formation) qui avaient été consenties en juillet 2004 et dont certaines entrent en application en 2006. Cet accord de juillet avait été signé (rappelle l'Umih) dans la certitude de l'obtention du taux de TVA en 2006.
Le syndicat rappelle dans son courrier que les 550 M€ de primes à l'emploi pour 2005 et les 370 M€ pour 2006, inscrits dans les lois de finances, ont permis de supprimer le « smic hôtelier ». Ce dernier est désormais supérieur de 275 € au smic de droit commun.
Le syndicat rappelle dans son courrier que les 550 M€ de primes à l'emploi pour 2005 et les 370 M€ pour 2006, inscrits dans les lois de finances, ont permis de supprimer le « smic hôtelier ». Ce dernier est désormais supérieur de 275 € au smic de droit commun.