André Daguin, président de l'Umih
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C'est indéniablement un verrou important qui vient de sauter. L'opposition allemande, qui constituait jusqu'ici le principal obstacle pour décrocher la baisse de la TVA de 19,6 % à 5,5 % en restauration commerciale, laisse entrevoir de vrais espoirs. Ce déblocage politique, habilement obtenu à l'arraché par Jacques Chirac (que d'aucuns interprètent comme une contrepartie d'un soutien français à la nomination d'un Allemand au futur poste de vice-président de la Commission, chargé des réformes économiques...) était indispensable. C'est le troisième étage de la fusée, après la volonté politique du gouvernement français et l'accord de la Commission.
2006 : une date jugée tardive par la profession
Une bataille a été gagnée mais le combat n'est pas encore terminé. L'unanimité étant la règle, il reste à obtenir le soutien du Danemark, de la Suède et de la Finlande, également opposés à cette mesure. Le prochain conseil Ecofin sera à cet égard déterminant.
Si la baisse de la TVA est alors obtenue, celle-ci devrait être ap-pliquée à partir de 2006. Soit à l'issue du plan de baisse des charges,[…]
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