Thierry Marx, président de l'Umih, réagit aux violences urbaines depuis le 27 juin.
Le président confédéral de l’Umih demande aux pouvoirs publics "de tout mettre en œuvre pour que nous puissions exercer nos activités sereinement et en toute sécurité".
Outre "les dégradations, pillages et destructions des commerces dont certains restaurants et leurs terrasses, nos adhérents hôteliers subissent une vague d’annulation de leurs réservations sur tous les territoires touchés", déplore Thierry Marx, estimant par ailleurs que la mort du jeune Nahel le 27 juin est "choquante". Pour autant « l’attaque, la dégradation voire la destruction d’un restaurant ou d’un bar est injustifiable », estime le président de l’Umih, qui rappelle que « nos établissements sont intrinsèquement des lieux d’accueil, et parfois même des refuges et de lieux de secours en situation de crise. Ils ne doivent pas subir les conséquences d’une colère qu’ils n’ont pas suscitée ». L’Umih assure qu’elle se tient aux côtés des professionnels impactés pour les accompagner dans leurs démarches, mais demande aux pouvoirs publics « de tout mettre en œuvre que nous puissions exercer nos activités sereinement et en toute sécurité ».