Si l'opinion publique semble prête à se rendre dans des bars et restaurants non fumeurs, le Président de la République vient de repousser à la fin de l'année une décision définitive sur ce sujet.
Dévoilant hier la deuxième phase du plan national d'action contre le cancer, Jacques Chirac a clairement ciblé les addictions au tabac, à l'alcool et au cannabis en les reconnaissant comme « causes majeures de cancer ». Le chef de l'Etat a cependant repoussé à la fin de l'année une décision sur l'éventuelle interdiction du tabac dans les lieux publics. Ce qui laisse encore un peu de répit aux professionnels de la restauration.
Yves Bur, député du Bas-Rhin et vice-président de l'Assemblée nationale, qui a déposé le 2 novembre 2005 un projet de loi visant « l'interdiction de fumer dans tous les lieux fermés ou ouverts qui accueillent du public ou qui constituent un lieu de travail » a salué l'engagement du Président de la République en matière de lutte contre le tabagisme. Cependant, il a réaffirmé que « seule une interdiction totale de fumer sur tous les lieux publics et de travail, sans exceptions, serait non seulement à même d'influer sur les comportements mais également d'éviter toute distorsion de concurrence au sein de la restauration ». Du côté des restaurateurs, l'idée fait son chemin et la France, comme d'autres pays de l'Union européenne, suit inévitablement une tendance générale en marche depuis quelques années, notamment en Irlande, en Italie et en Espagne.
Yves Bur, député du Bas-Rhin et vice-président de l'Assemblée nationale, qui a déposé le 2 novembre 2005 un projet de loi visant « l'interdiction de fumer dans tous les lieux fermés ou ouverts qui accueillent du public ou qui constituent un lieu de travail » a salué l'engagement du Président de la République en matière de lutte contre le tabagisme. Cependant, il a réaffirmé que « seule une interdiction totale de fumer sur tous les lieux publics et de travail, sans exceptions, serait non seulement à même d'influer sur les comportements mais également d'éviter toute distorsion de concurrence au sein de la restauration ». Du côté des restaurateurs, l'idée fait son chemin et la France, comme d'autres pays de l'Union européenne, suit inévitablement une tendance générale en marche depuis quelques années, notamment en Irlande, en Italie et en Espagne.
