La FHCRI, qui se donne pour objet la défense des intérêts des indépendants, est coprésidée par Claude Daumas, président par intérim de la Fagiht, Didier Chenet, président du Synhorcat, et Jean-François Girault, président de la CPIH. A ce sujet, il faut noter que Jean-François Girault devrait, d'ici un mois, céder sa place en tant que président confédéral de la CPIH, des élections étant programmées, élections où se présentent Claude Izard (Tarn) et Gérard Guy (Haute-Marne). Le président Girault a d'ores et déjà assuré que le futur président de la CPIH était au courant et entièrement d'accord pour coprésider la fédération.
« La création de la FHCRI provient du constat qu'il existe, aujourd'hui, deux types de sociétés distinctes dans notre secteur : d'un côté les indépendants, exploitant des affaires patrimoniales, de familles, dont le but est de vivre en transmettant leur patrimoine aux générations suivantes. Et les entreprises tenues par des groupes financiers, pour qui les HCR sont un moyen comme un autre de servir leur logique financière. D'un côté, il y une vision des choses à long terme, alors que de l'autre, il s'agit de court terme », a expliqué Didier Chenet.
En regroupant les trois organisations, la fédération se donne la possibilité d'être présente partout, la Fagiht étant essentiellement implantée dans les Alpes, la CPIH dans le grand ouest et le Synhorcat sur un axe nord-sud, de la Normandie à la région PACA incluant les capitales régionales et l'Ile de France.
« Nous souhaitons valoriser les indépendants, ainsi que le patrimoine familial », a insisté Jean-François Girault. En tout, la FHRCI représentera environ 200 000 salariés du secteur. En tant que fédération, elle sera régie par des statuts précis, actuellement à l'étude. Son siège devrait se situer rue de Gramont, au siège du Synhorcat.