Après avoir acquis Tiller début 2021, la fintech propose une solution intermédiaire pour les commerçants et restaurateurs qui n’ont pas besoin d’une formule professionnelle mais ont tout intérêt à bénéficier des outils d’analyse proposés.
« Aujourd’hui, vendre un terminal de paiement ne suffit pas ». Et pour Dimitri Farber, cofondateur de Tiller et aujourd’hui directeur de l’expérience client chez Sumup. Ces deux dernières années, des innovations sont venues enrichir la proposition du petit boîtier blanc : option pourboire, paiement par QR code… « Mais il nous manquait une brique ». Pour un profil de commerçants ou restaurants qui n’ont pas à date besoin d’une caisse comme celle créée par Tiller, mais ont du mal à profiter des fonctionnalités du SumUpAir sur leur téléphone, et vont chercher d’autres solutions et multiplient les outils. « Or notre démarche est vraiment de faciliter » souligne Dimitri Farber.
Pour répondre à ce besoin identifié chez nos clients, la réponse de la fintech est donc celle-ci : sur le modèle du petit boîtier, un appareil disponible dans un colis et dans les enseignes hi-fi, au prix de 199€, sur le même modèle économique : pas d’abonnement, une commission au même taux de 1,75% par transaction. Et des fonctionnalités « plus visibles » et plus simples d’utilisation : dashboard de suivi, analyse des coûts matière… des outils précis dans le contexte d’inflation et de crise énergétique qui frappe de plein fouet le commerce et la restauration. L’occasion pour Dimitri Farber de rappeler que « le métier de SumUp ce n’est pas de vendre des caisses enregistreuses, mais d’apporter de la valeur, de faciliter, de guider, d’accompagner ». Avec l’objectif de devenir la référence sur ce segment « laissé à l’abandon ».
Novembre 2022.