Avec SumUp One, la fintech adresse notamment les restaurants qui bénéficieront de moindres frais de transaction et de délais de versement réduits.
L’offre a d’abord été lancée au Royaume-Uni et en Italie, « où elle fonctionne très bien », explique Dimitri Farber, directeur de l’expérience client, POS tribe chez SumUp. Elle est désormais disponible en France. Le principe : une formule d’abonnement à 29€ par mois sans engagement, qui donne accès à plusieurs avantages : une facturation illimitée, des réductions sur le matériel (50% sur le TPE SumUp Solo par exemple), mais surtout de moindres frais de transaction, qui passent de 1,75% à 0,99% et un délai de versement d’un jour ouvrable au lieu des deux à trois jours standards.
« Le calcul est vite fait, estime Dimitri Farber, notamment pour les commerçants et restaurants dès lors qu’ils effectuent un certain nombre de transactions ». Les cibles sont multiples : « des micro-entreprises qui se développent rapidement, et que l’on pourra accompagner dans leur croissance ; nous estimons à 30 à 40% le potentiel de nos clients qui pourraient être intéressés par ce modèle ». Si la feuille de route de la fintech fondée en 2012 est d’adresser non plus seulement les micro-entreprises mais les TPE-PME dans le commerce et la restauration, le contexte inflationniste augmente le potentiel : « En ces temps compliqués, il est intéressant de réduire les coûts fixes, et d’avoir le plus de trésorerie possible. C’est devenu notre argument numéro un, dans un monde du paiement qui est en train de changer : soit on est toujours moins cher, soit on essaie d’apporter de la valeur ajoutée ».
Avril 2023.
