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Si ce n'est pas encore l'euphorie, un vent d'optimisme souffle sur Londres. Après trois années de vaches maigres, le secteur renoue avec une croissance encore modeste, mais réelle, de 2,8 % par rapport à 2003 pour un volume d'affaire global de 37,78 MdE. Certains opérateurs, cependant, sortent du lot, à l'instar de Mitchells & Butlers (+ 5 %). L'opérateur, qui détient plus de 2000 pubs et restaurants, a observé un redémarrage de l'activité dans les établissements de centre-ville, qui composent 70 % du réseau. Pour Roger Carr, PDG, « la reprise du commerce dans le centre de Londres a stimulé la consommation, mais nous devons rester vigilants car la conjoncture demeure fragile ».
une expansion soutenue par les fonds d'investissement
The Restaurant Group, qui a renouvelé le management de ses 8 départements fin 2003, perçoit, de son côté, les dividendes de sa nouvelle politique. Décors rénovés, refonte des cartes, offres ciblées lui ont permis de retrou-ver les faveurs de la clientèle. Son enseigne Garfunkel's a vu ses ventes repartir (+ 10 %). Idem de sa filiale Frankie & Benny's (+ 6 %).
La crise a, en effet contraint les opérateurs à réviser leurs stratégies pour enrayer la baisse de la fréquentation. Par ailleurs, la montée en puissance des fonds d'investissements dans le secteur, tel le consortium Spirit Amber Bidco, qui a racheté les 1 400 pubs et restaurants de Scottish & Newcastle, a introduit une nouvelle donne.
Maîtrise des coûts, nouveaux axes de développement sont à l'ordre du jour chez ces partenaires financiers, décidés à tirer le meilleur parti du potentiel du secteur, à l'instar de Throrium. Contrôlée par le fonds GI Partners, cette société a repris les pubs Yates en août 2004 et compte multiplier les acquisitions.
Autre poids lourd, Legal & General Venture a racheté Tragus (157 unités) qui détient notamment Café Rouge (80 unités) et[…]
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