
Roland Heguy et Hervé Bécam ont été élus président et vice-président de l’Umih, avec 97 % des suffrages pour un taux de participation de 94 %. L’assemblée générale élective, qui se déroulait dans les locaux d’Umih Formation, rue de l’Université (Paris VIIe), sonne le glas d’une année troublée pour le syndicat de la rue d’Anjou. Fair-play, Christine Pujol, présidente « sortante » de l’Umih, a déclaré : « je souhaite bon vent à toute la profession ». Selon le président du conseil de surveillance de l’Umih, André Daguin : « ce score confirme, en l’améliorant, le score du 15 mars. Il confirme que l’Umih, dans sa grande majorité, ne souhaitait plus travailler avec Christine Pujol. Les successeurs seront meilleurs que les prédécesseurs. » Les seules fédérations à n’avoir pas voté sont l’Umih 44-49, présidée par Philippe Quintana, qui s’est d’ailleurs déclaré proche de la Fédération regroupant le Synhorcat, la Fagiht, et la CPIH, et l’Umih 11, bastion de Christine Pujol.
Volonté de modernisation
Désormais, les regards sont tournés vers les chantiers de la profession, que sont le contrat d’avenir, l’instauration du nouveau classement hôtelier, l’accessibilité ainsi que la mise aux normes des établissements. L’Umih devrait également voir ses statuts évoluer, Roland Heguy estimant que : « les événements passés nous ont montré que les statuts avaient atteint leurs limites. ». Une organisation centrée autour de ministères ayant en charge chacun des grands sujets de la profession devrait également voir le jour. Une volonté de modernisation voulue par la nouvelle présidence, qui déclare : « Nous nous réjouissons de ces résultats puisqu’ils expriment une volonté largement partagée au sein de l’Umih d’unité et de rassemblement. Nous comptons sur la mobilisation de chacun pour poursuivre nos efforts et porter, ensemble, la modernisation de notre profession ». Rendez-vous à Biarritz, fief de Roland Heguy, le 23 novembre pour le traditionnel congrès annuel de l’Umih.