Depuis quelques années, de nombreuses enseignes de restauration rapide tentent de remplacer le « food » de fast-food par « good » ! Une volonté de se défaire de cette image de malbouffe qui leur colle à la peau. Elles mettent un point d'honneur à parler de l'origine de leurs produits, et vont parfois jusqu'à inviter leurs clients à visiter les usines ou les élevages de leurs fournisseurs. Indications nutritionnelles, recommandations sur l'équilibre alimentaire s'affichent sur les conditionnements et les murs des établissements. Sur ce plan, nous pourrions dire que de nombreuses chaînes sont parvenues à être réhabilitées !
En revanche, pour ce qui concerne le mot « fast », associé à la rapidité de service, il semble qu'il reste du chemin à parcourir pour remédier à ce qui reste le talon d'Achille du segment. Toutes les études confirment que le client dispose de moins en moins de temps pour déjeuner. Il ne peut donc pas se permettre de patienter trop longtemps pour passer sa commande ! Une étude parue en 2012 révélait, sur le blog de Critizr, que l'attente arrive en tête des préoccupations des consommateurs, devant la qualité du service et la nourriture. Les nouvelles technologies tentent de faciliter le service, l'agencement des restaurants, l'interactivité, la lisibilité des menu-boards, le personnel est formé à être plus réactif...
Et si finalement, en France, le fast-food ne pouvait pas être aussi rapide que le souhaite le consommateur ? Qui peut lutter contre des habitudes ancrées depuis des siècles ? Pour les Français, l'heure du repas reste sacrée, entre midi et 14 heures. Un créneau... immuable.