sandwich
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Si enrichir l'offre se révèle une solution gagnante, Sébastien Odef, coordinateur et formateur à l'Institut national de la boulangerie pâtisserie (INBP), se montre prudent : « En faisant trop original, le risque est de rester à la marge. Le consommateur a besoin d'être rassuré avec des goûts simples. Et le jambon-beurre ne s'est jamais aussi bien porté. » Un constat partagé par Nicolas Nouchy dans son étude : « Le célèbre jambon-beurre représente plus de la moitié des sandwichs consommés en France. » (Lire notre article en page 62, ndlr). Un succès soutenu par le changement de rythme de vie des consommateurs et la progression du snacking, qui ont entraîné une hausse de la consommation de pain sous forme de sandwich. « On peut aussi proposer une brochette de 3 mini-sandwichs aux saveurs différentes plutôt qu'un gros, car les clients peuvent avoir plusieurs envies. Ce n'est ni plus compliqué ni plus cher », suggère Sébastien Odef.