Quid du digital ?

Quid du digital ?

TABLE RONDE: SYLVAIN MARIE, PASCAL PELTIER, KARINE LECOMTE, AUDREY AUFORT

© ©Sylvie Humbert

A retenir : Sur Internet, les clients sont plus fidèles, avec une fréquence et un ticket moyen plus élevé, et une commande plus importante le soir.

La Pataterie. L’enseigne dispose d’une page Facebook dynamique, « c’est un accélérateur pour notre plateau digital au sens large, explique Audrey Aufort, sa responsable marketing. Cela permet à ceux qui voient notre pub télé de nous trouver sur Internet, et cela renforce notre lien avec les aficionados de la marque ». La chaîne, qui travaille avec des agences, a fait le choix d’une collaboratrice interne dédiée à la mise à jour et à la validation des posts quotidiens, « car il faut une vigilance sur la parole de la marque ».

Sushi Shop. Alors que l’enseigne réalise déjà 40 % de son chiffre d’affaires avec le digital, elle a lancé une appli, qui permet de commander jusqu’à 7 jours avant. « Notre cible de consommateurs sont des CSP+ très urbains, très digitaux aussi, et globalement moins sur android, c’est pourquoi notre application a été lancée d’abord sur iphone », explique Karine Lecomte, directrice marketing. Qui est en train de monter un programme pilote de fidélité pour la fin de l’année, pour combiner data client web et data client boutique et développer des offres personnalisées à tous.

Pizza Paï. Depuis juin, la chaîne propose à ses clients de composer leur pizza sur le web… avant d’aller la chercher, 30 mn après. Les deux atouts  de ce nouveau service reposent sur « la promotion et la personnalisation du produit ». Le recul en temps est faible, mais Sylvain Marie, directeur marketing, note déjà une hausse du ticket moyen, qui passe de 15/16 € pour la vente à emporter à 23 € sur le site. L’enseigne mise sur une dynamique commerciale via le SMS, « intrusif, mais avec de très bons retours ».

Métro Cash&Carry. Pour Pascal Peltier, directeur marketing et communication, « le digital n’a de sens que s’il a un contenu, s’il est ciblé et s’il renforce le lien avec nos clients ». Des clients sur lesquels le distributeur dispose d’une mine d’informations, qui lui permet de cibler par région, type de restaurant… « même si l’entrepôt reste le cœur du système. ». En 2015, dans l’esprit du Dash d’Amazon (un lecteur de code-barres connecté pour faire ses courses en ligne) Metro va lancer Connected Kitchen, pour faciliter la tache des restaurateurs, sans oublier une appli de géolocalisation dans l’entrepôt, avec proposition d’offre, de promotions lors de sa visite. L’enseigne fait évoluer également son offre de fidélité vs la vraie fidélité, c’est-à-dire le poids que représente Métro dans les achats. Dernier chantier, la mise en place d’une vraie communauté des professionnels clients.

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