La Fédération pour l'urbanisme et le développement de commerce spécialisé vient de dresser son bilan annuel de l'activité du secteur. Elle a insisté sur l'inflation démesurée des projets de centres commerciaux, et a rappelé les modalités de mise en place de l'IRL et fait un point sur les nouvelles réformes de l'urbanisme commercial ou encore sur l'activité dominicale.
+ 3,1 % pour le commerce
En résumé, les enseignes de commerce, toutes confondues, ont enregistré une progression de CA de 3,1 % par rapport à 2006 à périmètre constant, soit 0,4 point de moins que l'an passé. Un bon cru qui a été cependant entaché par une fin d'année plutôt difficile. Côté restauration, la plupart des enseignes adhérentes enregistrent une bonne progression de chiffre d'affaires, même si les réseaux présents en centres commerciaux ont souffert de l'interdiction de la cigarette en février 2007. Mais Jean-Luc Bret, président de Procos et aussi PDG de La Croissanterie n'a pas caché son inquiétude pour 2008 face à l'augmentation du coût des matières premières ou encore de la suppression des aides à l'emploi « Sarkozy » pour ce qui concerne la restauration. En précisant que c'est une année de mutation. Les chaînes ont ouvert 194 unités, restructuré 242 restaurants et fermé 39 points de vente pour une création de 7181 emploi.
8,2 millions de m² en projet
Dressant un panorama général du secteur, de délégué général Michel Pazoumian de Procos n'a pas manqué de rappeler l'inquiétude de la fédération face à la profusion de projets et les « risques lourds » pris par les promoteurs immobiliers. Et notamment sur l'inflation des retails parks qui représentent plus de 50 % des 8,2 millions de m² commerciaux en projets.
L'IRL en attente d'une loi
Concernant le nouvel indice IRL qui découle d'un accord interprofessionnel survenu le 20 décembre 2007 entre les principaux représentants des commerçants et des propriétaires bailleurs, son application est théoriquement en vigueur depuis le 9 janvier dernier pour tous les renouvellements de baux commerciaux et les indexations de loyer. Sauf que pour entrer dans un champ légal, ce nouvel indice doit être encore avalisé par une loi publiée au JO, qui selon le délégué général, devrait intervenir avant l'été: «nous avons eu toutes les assurances des pouvoirs publics »
Les règles de l'urbanisme en débat
Depuis quelques mois, les règles de l'urbanisme commercial en France sont remises en question : la Commission européenne a adressé en décembre 2006 à la France un avis motivé lui enjoignant de modifier sa règlementation concernant l'implantation des surfaces commerciales. La Commission Attali et le Conseil de la Concurrence viennent de préconiser, au nom de la croissance, de l'emploi et du pouvoir d'achat, l'abandon des lois Royer (1973) et Raffarin (1996). Une remise en question qui, selon Procos pourrait trouver son aboutissement dans le projet de loi de modernisation de l'économie prévu pour le premier semestre 2008. La fédération préconise non pas une abrogation totale, mais une réforme qui conserverait un certain encadrement de l'urbanisme commercial arguant que l'équilibre entre les différentes formes de commerce, reste fragile.
Non à l'ouverture dominicale
Réactivée par la Commission Attali, la libéralisation de l'ouverture dominicale favoriserait la croissance selon ses défenseurs. Pour Procos qui s'oppose à la mesure, elle se ferait aux dépens des équilibres urbains, commerciaux et sociaux.
+ 3,1 % pour le commerce
En résumé, les enseignes de commerce, toutes confondues, ont enregistré une progression de CA de 3,1 % par rapport à 2006 à périmètre constant, soit 0,4 point de moins que l'an passé. Un bon cru qui a été cependant entaché par une fin d'année plutôt difficile. Côté restauration, la plupart des enseignes adhérentes enregistrent une bonne progression de chiffre d'affaires, même si les réseaux présents en centres commerciaux ont souffert de l'interdiction de la cigarette en février 2007. Mais Jean-Luc Bret, président de Procos et aussi PDG de La Croissanterie n'a pas caché son inquiétude pour 2008 face à l'augmentation du coût des matières premières ou encore de la suppression des aides à l'emploi « Sarkozy » pour ce qui concerne la restauration. En précisant que c'est une année de mutation. Les chaînes ont ouvert 194 unités, restructuré 242 restaurants et fermé 39 points de vente pour une création de 7181 emploi.
8,2 millions de m² en projet
Dressant un panorama général du secteur, de délégué général Michel Pazoumian de Procos n'a pas manqué de rappeler l'inquiétude de la fédération face à la profusion de projets et les « risques lourds » pris par les promoteurs immobiliers. Et notamment sur l'inflation des retails parks qui représentent plus de 50 % des 8,2 millions de m² commerciaux en projets.
L'IRL en attente d'une loi
Concernant le nouvel indice IRL qui découle d'un accord interprofessionnel survenu le 20 décembre 2007 entre les principaux représentants des commerçants et des propriétaires bailleurs, son application est théoriquement en vigueur depuis le 9 janvier dernier pour tous les renouvellements de baux commerciaux et les indexations de loyer. Sauf que pour entrer dans un champ légal, ce nouvel indice doit être encore avalisé par une loi publiée au JO, qui selon le délégué général, devrait intervenir avant l'été: «nous avons eu toutes les assurances des pouvoirs publics »
Les règles de l'urbanisme en débat
Depuis quelques mois, les règles de l'urbanisme commercial en France sont remises en question : la Commission européenne a adressé en décembre 2006 à la France un avis motivé lui enjoignant de modifier sa règlementation concernant l'implantation des surfaces commerciales. La Commission Attali et le Conseil de la Concurrence viennent de préconiser, au nom de la croissance, de l'emploi et du pouvoir d'achat, l'abandon des lois Royer (1973) et Raffarin (1996). Une remise en question qui, selon Procos pourrait trouver son aboutissement dans le projet de loi de modernisation de l'économie prévu pour le premier semestre 2008. La fédération préconise non pas une abrogation totale, mais une réforme qui conserverait un certain encadrement de l'urbanisme commercial arguant que l'équilibre entre les différentes formes de commerce, reste fragile.
Non à l'ouverture dominicale
Réactivée par la Commission Attali, la libéralisation de l'ouverture dominicale favoriserait la croissance selon ses défenseurs. Pour Procos qui s'oppose à la mesure, elle se ferait aux dépens des équilibres urbains, commerciaux et sociaux.