La cour d'appel de Paris infirme le premier jugement
Contrairement au jugement de première instance prononcé le 8 janvier 2006 par le tribunal de commerce d'Auxerre qui condamnait Marc Meneau à fermer boutique et à liquider son entreprise, la Société des Domaines de l'Espérance et du Roncemay (SDER), la Cour d'appel de Paris vient d'infirmer le jugement en arrêtant un plan de redressement « organisant la continuation de l'activité, en ordonnant cependant une cession partielle de l'entreprise ».
La Cour considère notamment que « la liquidation judiciaire prononcée par le premier jugement n'est pas une réponse adaptée aux difficultés ayant conduit à l'ouverture d'une procédure collective à l'égard de la SDER dont le redressement apparaît possible ».
Marc Meneau a défendu l'Espérance
La SDER, qui comprenait l'ex-restaurant trois étoiles L'Espérance et le Domaine de loisirs du Roncemay (Aillant-sur-Tholon), devrait en toute vraisemblance se séparer de la seconde activité qui comprend notamment un golf comme l'avait évoqué Marc Meneau. Dans Néorestauration (n° 439 de février 2007), le grand chef français nous confiait en début d'année dernière vouloir se battre et qu'il n'abandonnerait jamais l'Espérance.
A bout de bras, il a remporté une partie de son pari et a exprimé, avec son épouse Françoise, sa satisfaction : « nous continuons notre passion : cuisiner, recevoir, comme nous l'avons toujours fait ». En espérant rapidement retrouver (leur) place dans la cuisine française d'aujourd'hui. Une place que de l'avis de tous, L'Espérance n'a jamais vraiment perdue. Et Marc Meneau de nous confier lors de la sortie de GaultMillau 2008 chez Ledoyen, la dure épreuve qu'il a traversée « un moment très difficile qui m'a permis de compter mes vrais amis mais aussi faire un tri dans mes vrais partenaires fournisseurs.