Paiements: des titres restaurant plus sûrs et plus rapides à traiter

La rédaction de Néorestauration
Gain de temps à la caisse et lors des remboursements, réduction voire suppression des erreurs : CRT, émetteurs et Snarr travaillent de concert pour améliorer l'efficacité des titres restaurant.

La Centrale de règlement des titres (CRT) et les quatre émetteurs (Accor Services France, Chèque Déjeuner, Sodexho Chèques et Cartes de Services et Intertitres Banque Populaire), se sont sensiblement mobilisés pour améliorer le fonctionnement des titres restaurant. Des efforts menés depuis juin 2001, en concertation avec le Snarr (Syndicat national de l'alimentation et de la restauration rapide), l'un des secteurs de la restauration présentant un volume de titres très important en règlement (environ 20% des affiliés). "Une grosse partie des problèmes a aujourd'hui été solutionnée et cet échange a permis de prendre conscience des réalités de chacun ", explique Jean-Claude Laprade, directeur général de la CRT. Ainsi l'instauration d'une zone de reconnaissance  affichant le millésime, le sigle euro, le pays ou le drapeau, a facilité le temps de passage en caisse tout en évitant les erreurs lors du comptage. " Auparavant, certains restaurateurs qui acceptaient trop rapidement des titres étrangers, dans les zones frontalières notamment, se voyaient refuser ceux-ci lors du règlement ", explique Philippe Labbé, président du Snarr. La mise en place du bordereau informatisé, en éliminant les bordereaux manuels inutilisables a pour sa part permis un gain de temps sensible lors du traitement.
Prochaine étape : la systématisation de la lecture optique en front office des codes à barres sur les titres. La CRT a déjà une solution développée avec des industriels. Son grand avantage étant l'identification de toute anomalie (titre périmé, volé, contrefait ou non conforme) au niveau du restaurant lui-même. Toutefois, celle-ci ne pourra se généraliser qu'après une réflexion globale de la profession sur la monétique, compte tenu, d'une part de la multiplicité des systèmes de paiements (carte bancaire, titres restaurant, Moneo) et, d'autre part, de la spécificité des caisses de restauration rapide dans des réseaux souvent très importants.
Une dérogation du Trésor
Autre piste porteuse d'espoirs : la carte à puce. Le système, actuellement testé par les émetteurs eux-mêmes (100 cartes distribuées et 10 restaurants affiliés) s'avère un gros chantier. Et quelques problèmes à résoudre par rapport au titre papier : " La carte est un investissement lourd et pose la question de son rechargement ainsi que celle de son autorisation : son test n'a pu être permis que grâce à une dérogation accordée par le Trésor ", commente Didier Sandoz, directeur général de Sodexho Chèques et Cartes de Services.
Reste encore des chantiers sur lesquels CRT, émetteurs et Snarr ne pourront avancer seuls. Il leur faut par exemple sensibiliser les entreprises et les partenaires sociaux sur la simplification (arrondis) et la réduction du nombre de valeurs faciales. Et, de façon récurrente, interpeller les pouvoirs publics sur le problème de la sécurité.
J-C.S

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