Nouvelle donne pour les distributeurs

Nouvelle donne pour les distributeurs

TABLE RONDE:CHRISTOPHE LOISON, BENOIT FEYTIT, GUILLAUME DE MARCELLUS,JACQUES DERONZIER

© ©Sylvie Humbert

A retenir : Fait-maison, circuits courts, gammes élargies : les distributeurs doivent se mettre au diapason d’une demande protéiforme. Et marquée par la crise.

C 10 : « Sur la partie café, nous avons élargis notre offre de dosettes, qui permet de jouer sur la qualité du café et ses spécificités. Le retour sur investissement pour l’exploitant est plus rapide qu’avec une machine traditionnelle, ce qui nous permet de contribuer à l’innovation technique », explique Guillaume de Marcellus, directeur général de C 10. De l’innovation, il en faut dans ce secteur de la distribution qui doit s’adapter alors même que le paysage de la restauration connaît de profonds bouleversements. Même la distribution spécialisée s’y met, à l’image de C10, qui renouvelle son offre en innovant, que ce soit sur les formats, ou encore les spécialités, notamment en ce qui concerne les bières. Les différentes plateformes de distribution s’interrogent sur la pertinence des MDD. Vecteur de confiance pour certains, comme Métro (30% de l’assortiment), elles ne sont pas une priorité pour d’autres, comme C10. « Le CHR est un lieu de construction de marque. Nous avons besoin des industriels pour travailler sur ce circuit. La MDD est intéressante sur les marchés où il n’y a pas de référent national. Elle est liée à un jeu distributif. »

Brake : D’autres considèrent que le fait-maison doit s’intégrer à l’assortiment sans pour autant éclipser les produits nécessaires aux autres segments de la restauration : « Un distributeur est un entrepreneur, et nous sommes un distributeur généraliste. Notre ambition est de répondre aux besoins de l’ensemble de la restauration. Nous faisons en sorte que le fait maison ne stigmatise pas les procédés de conservation les uns vis-à-vis des autres. D’ailleurs, le surgelé répond bien au problème de gaspillage. », assure Jacques Deronzier, directeur général de Brake France.

Relais d'Or Miko : Le retour à la relation humaine entre fournisseur et acheteur reviendrait-elle sur le devant de la scène, avec cette supply chain raccourcie ? « Oui », assure Christophe Loison, délégué général des Relais d’Or Miko. « notre méthode est basée sur les contacts. Nous savons que nos clients attendent la visite de nos commerciaux ».

Métro Cash&Carry : "Notre assortiment évolue de plus en plus vers le local. Aujourd'hui, 30 % de notre marée est issue de la pêche petit bateau. Nous voulons recréer une rue marchande au sens propre du terme", assur Benoît Feytit, directeur général de Métro. L'enseigne mise également sur le service, en développant des activités de conseil autour du vin, et un système de gestion des livraisons après passage en caisse.

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