Toute la Grande-Bretagne a été classée en "zone à haut risque", interdisant toute exportation de bétail vivant et de produits animaux. La décision concerne les bovins, ovins, porcins et caprins. L'Irlande du Nord n'est pas concernée et peut librement exporter vers l'Union, à condition de présenter des certificats adéquats.
Le 25 août, les experts vétérinaires avaient jugé opportun d'autoriser à nouveau la Grande-Bretagne à reprendre ses exportations, seule une zone de 10 km autour des deux fermes anglaises contaminées par la fièvre aphteuse restant encore sous surveillance.
Pour sa part, le président de l'Office des Viandes d'Ecosse à Edimbourg, Donald Biggar, a indiqué être profondément préoccupé par le nouveau cas de fièvre aphteuse qui a eu lieu dans une ferme du Surrey, en Angleterre. Ces commentaires sont venus au moment même où le gouvernement écossais annonçait un nouvel arrêt des mouvements d'animaux en Ecosse. Néanmoins, les mouvements d'animaux directement vers l'abattoir, sous réserve d'inspection vétérinaire sont autorisés. « C'est réellement l'une des pires nouvelles que nous ayons eues. Notre industrie était en pleine reconstruction des effets du premier embargo et ce nouvel arrêt est peut-être encore pire ! Une nouvelle fois, la priorité absolue est d'éradiquer et contenir la maladie et nous espérons que cela peut arriver avec un minimum d'interruption pour l'Ecosse. Pour cela, j'accueille avec plaisir la décision du Ministre Richard Lochhead d'avoir permis d'avoir une dérogation pour les mouvements d'animaux directement vers les abattoirs Ecossais. Nous sommes tous très anxieux dans l'attente de nouvelle sur le virus trouvé dans la ferme du Surrey. Si c'est la même source que lors des cas d'août, peut-être trouverons-nous une sortie plus rapide des restrictions que celles qui affectent l'Angleterre. L'Office des Viandes d'Ecosse fera tout ce qui pourra aider l'industrie à traverser ce nouvel embargo avec le moindre mal», a commenté Donald Biggar.