© ©Philippe GROLLIER
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Néorestauration : Quel constat portez-vous sur la hausse des matières premières en 2007 ?
Philippe Roux : Il y a un avant et un après juin 2007. En effet, au premier semestre de cette année, nous sommes parvenus à maintenir un juste équilibre entre les hausses enregistrées sur certaines matières premières et les baisses que nous sommes parvenus à obtenir après négociations sur d'autres marchandises comme les boissons, les emballages, certaines viandes... La vraie rupture a été observée à partir du mois de juin avec la flambée du lait, du beurre, du blé et de ses dérivés. La remise en cause de la PAC, la réorientation des productions vers du colza, les mauvaises récoltes de blé pour la seconde année consécutive, la demande croissante des pays émergents ont créé une pénurie dont nous ne commençons qu'à peine à ressentir les effets. Et comme chez Brioche dorée et Del Arte, nous sommes grands consommateurs de pâtes, viennoiseries, fromages..., vous devinez la pression qui pèse sur des groupes comme le nôtre.
N : Quelles sont les décisions qui ont été prises face à cette flambée des prix ?
P. R. : Cette tension sur les prix, perceptible dès le début de l'année, nous a incités à accélérer la stratégie de réorganisation de notre filiale approvisionnements. A fin[…]
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