néo Lyon vous a porté au firmament. Pourtant, vous vous apprêtez à céder votre maison et vos étoiles...
nicolas le bec -Je tiens sans doute de mes racines bretonnes ma soif de l'aventure. En arrivant à Lyon, je n'avais pas mesuré le vrai défi d'une ville où le mot gastronomie prend un sens fort à travers une vraie culture culinaire. Mais j'ai foncé en faisant la cuisine que j'aime. Simple et ouverte sur le monde. Et la sauce a bien pris. C'est mon côté pionnier. Mais faire de la haute gastronomie sans tricher coûte de plus en plus cher si l'on respecte le produit et qu'on met en place le bon personnel. Je veux passer à autre chose. Me remettre en cause est ma raison d'être. Et en tant qu'indépendant, réinvestir ailleurs demande de mouiller sa chemise. C'est pourquoi je vais cette année, soit vendre mon affaire, soit y installer une autre formule de restauration.
néo Votre actualité brulante concerne l'aéroport Lyon Saint-Exupéry.Pourquoi prendre cette direction ?
n. le b. - Je suis un homme de défi et j'ai été très sensible à la démarche conduite par la chambre de commerce qui a voulu insuffler une nouvelle dynamique sur cet aéroport en pleine croissance. C'est une vitrine de la région où l'on doit proposer notre culture du bien-manger. Les concessionnaires, de plus en plus créatifs, souhaitent la caution de grands chefs pour apporter un esprit nouveau.[…]
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