Nelly Olin, qui avait été interpellée par écrit sur ce sujet - tout comme le ministre de la Santé - par Anne Le Strat, PDG d'Eau de Paris, « regrette vivement ce procédé de dénigrement qui risque de créer chez les consommateurs des craintes infondées, notamment chez ceux qui ne peuvent acheter de l'eau en bouteille » et rappelle que l'eau du robinet est le produit alimentaire le plus surveillé.
Le ministre souligne que cette surveillance s'inscrit dans le cadre de la réglementation française et européenne. L'eau destinée à la consommation humaine est soumise à de multiples analyses, depuis son origine jusqu'au robinet, et à des contrôles quotidiens pour garantir qu'elle est conforme aux normes sanitaires. En France, si un tiers de l'eau du robinet provient de ressources superficielles (rivière, canal, lac...), les deux tiers proviennent de l'eau de source d'origine souterraine, donc de même provenance que l'eau de source embouteillée. Nelly Olin réagit également aux allégations mises en avant par Cristaline et qui ont conduit le comité de déontologie du Bureau de Vérification de la Publicité à émettre un avis défavorable sur sa campagne.