Marvens François est un des cofondateurs de Poulet braisé en 2009.
Le directeur général l’enseigne centrée sur la volaille détaille la stratégie du groupe fondé en 2009 et ses ambitions.
Quel bilan tirez-vous de l’année 2022 ?
Nous sommes restés rentables malgré les aléas. Cela fait quand même quatorze ans que l’enseigne existe, et a eu le temps d’éprouver pas mal de choses, le modèle était bien stabilisé depuis les années précédentes. On a même appuyé sur le bouton de la croissance, et fait une belle année, boostée par les ouvertures, avec un chiffre d’affaires de 17,2 millions d’euros pour désormais quinze unités.
Quelles stratégies avez-vous mis en place pour faire face à ces aléas ?
Nous avons fait le choix de laisser passer l’orage, et de miser sur le retour à table, plus rentable, qui était déjà là quand la livraison est retombée. Il y a une vraie mouvance « à partager ». Aujourd’hui, c’est variable suivant les restaurants, mais en moyenne nous sommes à 50% sur place et 35% en livraison, le reste en vente à emporter.
Comment organisez-vous cette omnicanalité ?
Il nous semble important de différencier les canaux. Nous avons mis en place par exemple un parcours exclusivement dédié à la vente à emporter, avec des bornes de commande. Dans notre flagship des Halles, une partie du comptoir d’accueil est dédié à la vente à emporter et des casiers de click and collect sont installés en façade. Les parcours sont lisibles et cohérents.
Quelles sont les perspectives ?
Notre ambition est de doubler le parc d’ici fin 2024. Depuis cinq ans, nous avons revu notre modèle de franchise, avec notre centre de formation agréé The Foodcamp, créé avec Sophadrien. En Ile-de-France, nous fonctionnons en propre (sauf pour trois restaurants), mais en région la franchise est plus adaptée, avec trois formats. Et nous nous déployons outre-mer, avec une belle ouverture prévue à La Réunion.
Juin 2023.