
Le cran se resserre, et sérieusement, pour les CHR. Dans un contexte de seconde vague épidémique désormais avéré, le point hebdomadaire d’Olivier Véran, ministre de la Santé, a précisé ce 23 septembre les mesures restrictives engagées pour endiguer la circulation du virus. Trois niveaux d’alerte sont ainsi, établis en fonction du taux d’incidence (nombre de Covid + pour 100 000 habitants), de ce même taux chez les plus de 65 ans, et de la pression des cas positifs sur les services de réanimation. Ils s’accompagnent de mesures restrictives, applicables pour 15 jours, et réévaluées en fonction des indicateurs.
La métropole Aix-Marseille et la Guadeloupe sont ainsi placées en zone d’alerte maximale (plus de 200 Covid+ pour 100 000 habitants, 100 cas positifs pour 100 000 habitants chez les plus de 65 ans, plus de 30% des lits en réanimation occupés par des Covid +). Concrètement, les bars et restaurants y seront totalement fermés à partir de samedi. Une fermeture qui logiquement, devrait porter sur les salles recevant du public, et épargner la VAE et la livraison, maintenues lors du confinement de mars dernier.
Dans les zones d’alerte renforcée (150 Covid + pour 100 000 habitants, plus de 50 cas positifs pour 100 000 habitants chez les plus de 65 ans), une fermeture anticipée des bars, qui ne pourront rester ouverts passé 22h, est mise en place, dès ce 28 septembre. Ces mesures concernent Bordeaux, Lyon, Nice, Lille, Saint-Etienne, Paris et sa petite Couronne, Toulouse, Rennnes, Rouen et Grenoble.
Les zones d’alerte enfin sont des territoires de circulation active du coronavirus. Les évènements et fêtes privées y sont limitées à 30 personnes maximum. On retrouve dans cette catégorie 69 départements, et des villes comme Tours, Clermont-Ferrand, Dijon ou Strasbourg.