Si son outil de production est sous-utilisé, pourquoi ne pas le partager ? C’est autour de cette intéressante idée qu’Edouard Hausseguy et Nicolas Bufferne lancent la plateforme Light Kitchen. L’histoire veut que, cherchant à lancer une enseigne de street-food mexicaine exclusivement en livraison, ils l'aient trouvée au bout de deux mois de recherches infructueuses de local. Son principe : mettre en relation des professionnels, restaurateurs, hôteliers, dont les cuisines sont sous-utilisées, et a fortiori depuis les restrictions liées à la situation sanitaire, avec des opérateurs désireux de lancer leur dark kitchen. Soit un moyen intéressant de rentabiliser ses m² en cuisine, et de générer un complément de revenu, tout en permettant, côté preneur d’espaces de prendre rapidement des positions, au plus près de sa clientèle. Le tout à un tarif d'intermédiation présenté par Light Kitchen comme dix fois inférieur à une agence immobilière. Tout juste lancé, le service compte 35 labos, de 10 à 150m², pour l’instant tous implantés sur l’Île-de-France, pour des locations allant de 3 à 12 mois et plus.
