Face à la hausse des prix, les Français font état de leurs inquiétudes quant à l’érosion de leur pouvoir d’achat : 88% des personnes interrogées redoutent une hausse des prix de l’alimentation, comme le révèle les conclusions d’une récente étude Harris Interactive, issue de l’Observatoire du pouvoir d’achat d’Edenred. C’est là leur préoccupation principale, juste devant la hausse des prix de l’énergie, redoutée par 83% des personnes interrogées, quand les autres secteurs de consommation, habillement, équipements technologiques ou loisirs, sont des postes de dépenses devenus nettement moins anxiogènes (moins de 10%).
Dans leurs anticipations, les consommateurs, qui estiment dépenser 30% de leurs revenus, sont plus de 8 sur 10 (82%) à s’attendre voir leurs dépenses augmenter dans leur alimentation quotidienne. Autant dire que le contexte inflationniste fournit un terrain favorable aux soutiens à la dépense : ils sont 82%, là aussi, à être favorables, après explication, au projet de chèques alimentation, et plus de 9 salariés sur 10 (92%) à voir d’un bon œil l’augmentation de la valeur faciale maximale des titres-restaurants, de 11,38€ actuellement à 15€ par jour. La plupart des détenteurs de titres-restaurant indiquent utiliser la totalité du montant disponible sur leur titre au cours du mois, et 1 bénéficiaire sur 3 déclare même épuiser ce montant longtemps avant la fin du mois, signe que les montants journaliers actuels ne permettent pas de couvrir l’ensemble de leurs dépenses alimentaires liées au travail. « Cette mesure, simple à mettre en place, aurait un impact direct sur le pouvoir d’achat, notamment pour déjeuner au restaurant, appuie via communiqué Ilan Ouanounou, Directeur général d’Edenred France. Rappelons par ailleurs que le titre-restaurant demeure l'avantage préféré des salariés français. » Plus de 8 personnes sur 10 (83%) estiment que cela leur permettrait d’améliorer la qualité de leur alimentation au travail en choisissant de meilleurs produits, un enjeu particulièrement important en période de tensions sur les prix de l’alimentation.