Issam Ayari aux fourneaux
Depuis 2021, le chef propose chez Meha, à Paris, une cuisine fondée sur la gastronomie française, revisitée à l’aune de son expérience au Japon et de ses origines marocaines.
Il se dit autodidacte, il a pourtant côtoyé de belles et grandes cuisines, au Meurice, au Japon dans le restaurant Unissons des
Cœurs, en France Aux Prés de Cyril Lignac, chez Coretta de Beatriz Gonzalez ou au Saint-Germain de l’Hôtel Lutétia. Il est vrai qu’il n’a pas suivi un parcours classique. Passionné par l’univers de la cuisine, il s’inscrit dans une mission locale et suit le programme Passerelle, un dispositif dédié à la formation de 20 jeunes venus de tous les horizons aux métiers de l’hôtellerie en partenariat avec le Plazza Athénée et le Meurice.
Après deux ans passés au Meurice, il décide de suivre l’ancien sous-chef du restaurant qui s’envole pour le Japon où il découvre de
nouvelles saveurs. De retour en France, il perfectionne son apprentissage et décide, fin 2021, d’ouvrir son propre restaurant, rue
Ramey, à Paris, à deux pas de la Butte Montmartre. Renouvelée chaque semaine, volontairement courte et invitant au voyage, la carte du Meha propose notamment des ravioles de foie gras, ou des artichauts sauce Albufera, aux côtés de ris de veau croustillants et de poires pochées. Les saveurs françaises et japonaises sont toujours rehaussées de notes d’épices marocaines. Le tout dans un décor hétéroclite où se côtoient des suspensions lumineuses en osier, des globes terrestres et des bouquets de feuilles tropicales. Coussins bleu nuit et carrelage vert impérial rappellent encore les paysages du pays de l’Atlas.
Avril 2023
