C’est le résultat de l’étude de la solution d‘aide à la décision énergétique, menée sur 1 100 compteurs C4 (ex-tarif jaune).
« Aujourd’hui, la facture énergétique représente 3% du montant total des charges des restaurateurs, contre moins d’1% il y a 18 mois. Cela les incite naturellement à chercher des économiques et l’optimisation des puissances contractuelles est un levier immédiat à ne pas négliger », explique Henri de Noblens, co-fondateur en 2018 de Homeys, solution logicielle SaaS de collecte et d’analyse des données de consommation énergétique des bâtiments.
En clair, une facture d’électricité se décompose en trois éléments : le prix du KWh, les tarifs d’acheminement et les taxes et contributions. Les puissances souscrites font partie des tarifs d’acheminement. Or, lors de la souscription d’un contrat, la puissance est calculée sur la base d’informations déclaratives, et souvent surestimée pour éviter tout dysfonctionnement. Un an après, il est intéressant d’analyser les données réelles de consommation et ajuster la puissance en conséquence.
C’est ce qu’a fait l’enseigne de restauration rapide Allegria : « Nous avons pu identifier les équipements les plus énergivores et prendre des mesures concrètes pour réduire notre facture d’énergie », explique son directeur général Yvan Longuet. Mais aussi, « nous avons optimisé nos abonnements, ce qui a permis de faire plusieurs centaines d’euros d’économies immédiates ».
Juin 2023.