"Un boucher travaille dans une boucherie, un boulanger dans une boulangerie, un charcutier dans un charcuterie. Il nous semblait donc logique qu'un cuisinier vende le produit de son travail dans une cuisinerie", explique Claude Izard, président des Cuisineries gourmandes. L'association tenait son congrès annuel ce lundi 8 décembre, à Jumièges (76). Au programme, la nécessaire évolution de la gastronomie française, qui passe "par une vraie réflexion sur le mariage des saveurs mais également sur le positionnement prix", selon Christophe Maudit, restaurateur à Jumièges. Le congrès a été également l'occasion pour Claude Izard d'évoquer les Sentiers du patrimoine gourmand, une initative des Cuisineries pour valoriser le travail de l'ensemble de la filière, du producteur à l'assiette, aux yeux des touristes. "En incitant les clients à aller rencontrer nos producteurs, on réalise un véritable travail de fidélisation. D'ailleurs, il arrive que des clients passent une nuit supplémentaire", note Jean-Pierre Saysset, restaurateur à l'hôtel-restaurant du Pont, à Ambialet (81).
Les Cuisineries gourmandes oeuvrent depuis plus 30 ans pour que soit reconnu le travail des restaurateurs qui pratiquent leur métier selon des critères englobant le fait-maison, mais également la mise en avant des filières locales.