Grâce aux efforts des éleveurs et des industriels, les matières grasses contenues dans la charcuterie ont diminué de 25 % en moyenne en 30 ans.
© ©Y.Bagros/Sucré Salé
Pour lire l’intégralité de cet article, testez gratuitement Néorestauration - édition Abonnés
Se laisser guider par la tradition a du bon. Les plats mitonnés par nos parents (choucroute garnie, potée, cassoulet) révèlent souvent une composition équilibrée. Ajoutons que l'équilibre alimentaire doit comporter la part de plaisir indispensable à une bonne qualité de vie. D'autant qu'aucun aliment n'est en soi « mauvais » dans le cadre d'un régime normal. Bien souvent mises à l'index, les charcuteries, dans leur diversité (plus de 400 produits en France) présentent un large éventail de densités énergétiques (1) : de 109 kcal/100 g pour le jambon cuit dégraissé et découenné à plus de 400 kcal pour certaines rillettes. Et ce ne sont pas des « calories vides » : leur densité nutritionnelle(2) en protéines, lipides, vitamines (du groupe B notamment) et minéraux (fer, zinc) est parfois méconnue. Ainsi, elles sont riches en acides aminés indispensables. Leur présence dans un repas améliore donc sa valeur nutritionnelle protéique quand celui-ci comprend, par exemple, des laitages ou des céréales qui en apportent peu.
Par ailleurs, les teneurs en matières grasses des charcuteries, grâce à la sélection des espèces de porc et à l'adaptation des recettes, ont diminué d'environ 25 % en 30 ans. Les lipides des charcuteries se distinguent aussi de ceux des produits issus des ruminants. Le porc est un monogastrique et sa physiologie digestive le conduit à synthétiser plus d'acides gras mono-insaturés. Les[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Pas encore abonné ?