Le boeuf provient d'un producteur de l'Aisne, qui a agrandi son cheptel et investi dans une unité de transformation pour fournir les Burgers de Lucien.
L’enseigne familiale se lance à la conquête des campagnes avec un modèle accessible, détaillé par son directeur général Arnaud Nivaggioli.
C’est une histoire de famille : six associés autour des anciens dirigeants du Kiosque à Pizza, où Arnaud Nivaggioli était développeur. « L’entreprise a été revendue il y a un peu plus de deux ans, et nous avions envie d’un nouveau projet ». Cette fois sur le segment du burger, mais selon un modèle différenciant. « Notre force, ce sont des unités très faibles ». De petits espaces de 14 m2, sans service, « ce qui permet de contourner le problème du recrutement et de se concentrer sur la production ». Des burgers gourmet avec pain façonné à la main, viande française (ou galette végétale), « et fromages AOP de nos régions ».
Car la cible de l’enseigne, sur un segment proche de la saturation ce sont les petites communes, là où la concurrence n’est pas ou peu présente. « Nous pouvons descendre à des villes de moins de 2 000 habitants, tant qu’on est dans une zone de chalandise à peu près dix fois supérieure ». Le maillage du territoire est donc ambitieux : 100 unités dans les cinq ans, sur le modèle de la concession de marque avec contrat d’apprentissage, sans royalties, pour quelque 135 000 euros : « L’idée est d’acheter le concept pour cinq ans, au bout desquels on renouvelle ou non le contrat ». Une seule obligation ; travailler avec au minimum deux producteurs locaux, notamment pour les deux burgers du chef qui s’ajoutent à la carte nationale. Les commandes se font en ligne ou sur les bornes et sont visualisables en direct à l’intérieur du kiosque. Le règlement se fait prioritairement sur la borne, ou en caisse si le client souhaite payer en espèces.
Avril 2023.