Qui aurait parié un euro sur Michel Morin lorsqu’il reprenait les rênes de Léon de Bruxelles englué dans ses difficultés financières ? Pas grand monde. Force est de constater que la chaîne est aujourd’hui un modèle du genre. Il suffit d’observer la croissance du CA 2004 et la progression enregistrée chaque trimestre. En effet, le CA total en 2004 sous enseigne du spécialiste a progressé de 12,1 % à 59,9 M€ et de 12,2 % à périmètre constant avec ses 37 restaurants.
Le quatrième trimestre s’est inscrit en droite ligne avec les neuf mois précédents. +12,8 % à 15,9 M€. Le quatrième trimestre 2003 avait déjà progressé de 9,8 % à périmètre constant. Michel Morin se réjouit de cette excellente année notamment pour les restaurants de périphérie qui ont retrouvé les chiffres des meilleures années de la chaîne. Le mois d’octobre a même battu le record historique en terme de fréquentation.
Aussi le groupe a révisé à la hausse sa prévision de résultat et notamment son résultat courant consolidé qui devrait être supérieur à 2 M€ contre 0,3 M€ en 2003. « C’est de bonne augure », estime Michel Morin. « En améliorant davantage encore tous nos ratios de gearing, on se met aussi dans une situation favorable face aux banquiers, ce qui peut à terme favoriser les possibilités d’emprunt au moment où nous enclencherons la phase développement ». La chaîne est en cours de reconceptualisation de son bâtiment qui devrait être plus petit (10 places) et moins coûteux (entre 1,2 et 1,5 M€).