C'est dans un contexte de croissance modérée que Léon de Bruxelles a présenté ce matin des résultats 2007 plutôt bons et des performances économiques en hausse.
Avec trois ouvertures de restaurants (et deux cessions et non renouvellement de franchise), le CA 2007 de Léon de la chaîne a atteint 76,7 M€ pour 44 restaurants, contre 72,7 M€ en 2006 , soit 5,5 % de croissance. Parallèlement l'EBITDA est de 9,6 M€, en hausse de 19,9 % dégageant un résultat opérationnel courant qui a augmenté de 19,4 % à 5,8 M€.
La cession du restaurant des Gobelins, et les premières ventes de murs réalisées dans le cadre du partenariat initié en décembre avec Ciloger, ont permis d'extérioriser des plus-values. De quoi faire bondir le résultat opérationnel de 60 % à 9,1 M€, et le résultat net de 63,5 % à 5,4 M€, porté par les plus-values de cession.
Programme d'ouvertures maintenu
Concernant les perspectives 2008, le président du directoire Michel Morin est resté confiant avec un programme d'ouvertures entre 5 et 8 unités. En ce qui concerne la rentabilité, il s'est montré plus prudent. En effet, la suppression des aides dites « Sarkozy », va couter au groupe 1,7 M€. Et Léon de Bruxelles devra aussi supporter les charges locatives (2,2 M€) liées au programme de cession immobilière. Mais l'équipe entend bien maintenir en 2008, un niveau de rentabilité en ligne avec 2006 et 2007 en combinant une hausse des prix, un gel des salaires et des coupes dans la politique de communication.
Négociations exclusives ouvertes avec OFI
Concernant les projets de LBO et d'OPA, le groupe a rappelé qu'il ne s'agissait pour le moment que d'un cadre de négociations exclusives. Pour autant, Jean-Louis Detry, président du Conseil de surveillance a bien souligné qu'il souhaitait réaliser une partie de ses actifs mais qu'il avait le projet de rester actionnaire (10 %) aux côtés de Michel Morin, les membres du directoire et certains cadres dirigeants (qui monteraient à 8 %) dans le cadre d'un montage LBO aux côtés du fonds d'investissement OFI Private Equity Capital. Les modalités de l'opération devraient être annoncées dans les 15 prochains jours.
Jean-Louis Detry a également rappelé que le prix de 10,90 € proposé par action était un très bon prix qui valorisait l'entreprise à près de 9 fois son EBITDA.
Du côté de la société d'investissement, si l'on rappelle aussi que les négociations sont en cours (également avec Pléiade), on souligne qu'il s'agit d'un investissement à long terme. « La restauration offre une grande lisibilité à travers un business modèle duplicable », a rappelé Jean-François Mallinjoud, directeur associé d'OFI qui ne cache pas non plus sa volonté d'étudier la possibilité de faire disparaître du nouveau montage financier, les dettes obligataires de 6 M€ étalées jusqu'en 2012 , liées au plan de continuation lancé en 2002 .
Avec trois ouvertures de restaurants (et deux cessions et non renouvellement de franchise), le CA 2007 de Léon de la chaîne a atteint 76,7 M€ pour 44 restaurants, contre 72,7 M€ en 2006 , soit 5,5 % de croissance. Parallèlement l'EBITDA est de 9,6 M€, en hausse de 19,9 % dégageant un résultat opérationnel courant qui a augmenté de 19,4 % à 5,8 M€.
La cession du restaurant des Gobelins, et les premières ventes de murs réalisées dans le cadre du partenariat initié en décembre avec Ciloger, ont permis d'extérioriser des plus-values. De quoi faire bondir le résultat opérationnel de 60 % à 9,1 M€, et le résultat net de 63,5 % à 5,4 M€, porté par les plus-values de cession.
Programme d'ouvertures maintenu
Concernant les perspectives 2008, le président du directoire Michel Morin est resté confiant avec un programme d'ouvertures entre 5 et 8 unités. En ce qui concerne la rentabilité, il s'est montré plus prudent. En effet, la suppression des aides dites « Sarkozy », va couter au groupe 1,7 M€. Et Léon de Bruxelles devra aussi supporter les charges locatives (2,2 M€) liées au programme de cession immobilière. Mais l'équipe entend bien maintenir en 2008, un niveau de rentabilité en ligne avec 2006 et 2007 en combinant une hausse des prix, un gel des salaires et des coupes dans la politique de communication.
Négociations exclusives ouvertes avec OFI
Concernant les projets de LBO et d'OPA, le groupe a rappelé qu'il ne s'agissait pour le moment que d'un cadre de négociations exclusives. Pour autant, Jean-Louis Detry, président du Conseil de surveillance a bien souligné qu'il souhaitait réaliser une partie de ses actifs mais qu'il avait le projet de rester actionnaire (10 %) aux côtés de Michel Morin, les membres du directoire et certains cadres dirigeants (qui monteraient à 8 %) dans le cadre d'un montage LBO aux côtés du fonds d'investissement OFI Private Equity Capital. Les modalités de l'opération devraient être annoncées dans les 15 prochains jours.
Jean-Louis Detry a également rappelé que le prix de 10,90 € proposé par action était un très bon prix qui valorisait l'entreprise à près de 9 fois son EBITDA.
Du côté de la société d'investissement, si l'on rappelle aussi que les négociations sont en cours (également avec Pléiade), on souligne qu'il s'agit d'un investissement à long terme. « La restauration offre une grande lisibilité à travers un business modèle duplicable », a rappelé Jean-François Mallinjoud, directeur associé d'OFI qui ne cache pas non plus sa volonté d'étudier la possibilité de faire disparaître du nouveau montage financier, les dettes obligataires de 6 M€ étalées jusqu'en 2012 , liées au plan de continuation lancé en 2002 .