Le Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (Synhorcat) s'inquiète des conséquences de la suppression d'un jour férié le « Lundi de Pentecôte » et veut attirer l'intention du gouvernement « sur une mesure qui risque d'entraîner plus d'inconvénients que d'avantages ».
« Cette mesure crée une charge supplémentaire pour la profession, sans contrepartie et sans oublier le préjudice quant à la fréquentation des établissements et des manifestations touristiques», déclare le Synhorcat dans un communiqué publié mardi 1 er juin. Et d'ajouter que « le tourisme et les acteurs économiques qu'il entraîne, vivent au rythme des vacances scolaires, des RTT, des ponts, et prend son envol encore plus particulièrement durant les beaux jours : terrasses de cafés, stations balnéaires, festivals et férias...».
L'Assemblée nationale a adopté le 11 mai en première lecture un projet de loi sur l'autonomie des personnes âgées et handicapées qui institue une « journée de solidarité » pour financer différentes mesures : créations de places dans les maisons de retraites, recrutement d'infirmières, renforcement de l'aide à domicile... Les salariés pourront choisir, après négociations sociales (accord de branche, convention ou accord d'entreprise), entre un jour férié autre que le 1 er mai, un jour de RTT, ou encore sept heures de travail réparties dans l'année. En l'absence d'un accord collectif, le lundi de Pentecôte serait retenu par défaut.