Alors que sont dévoilées les premières pistes envisagées par le gouvernement pour trouver les milliards nécessaires pour atteindre l'objectif de désendettement de l'Etat fixé par le président François Hollande, le Synhorcat réagit et s'oppose vivement à toute taxe sur les nuitées dans les hôtels de luxe. Didier Chenet, président du Synhorcat rappelle que "l'hôtellerie de luxe est une source importante de recettes pour la France et d'emplois pour nos concitoyens.
Ce serait une grave erreur que de taxer ces hôtels car si nos emplois ne sont pas délocalisables, nos clients le sont!". Et l'emploi est justement au coeur des préoccupations des professionnels. C'est en effet dans les hôtels 5 étoiles et dans les palaces que l'on trouve le plus grand nombre de salariés par établissement. Ces emplois souvent très qualifiés, avec de très bonnes conditions d'emploi et de rémunération, seraient immédiatement menacés par une telle taxe tant l'équilibre économique et financier de ces établissement est précaire.
"Nos coûts sont déjà très importants et nos tarifs tout juste compétitifs" précise Laurent Gardinier, président des établissements de prestige au Synhorcat. Pour preuve chaque année la France perd des places dans la compétition mondiale du tourisme. En outre, une telle taxe aurait pour conséquence de casser la reprise des rentrées financières du tourisme amorcée cette année.