A côté des chaînes, deux indépendants, chefs d'entreprise, Hervé Dijols au Malakoff et Thierry Bégué au Chai 33, affirment leur attachement aux valeurs de « modernité » dont se réclame le SNRTC. Rappelons qu'Hervé Dijols a été vice-président du Synhorcat jusqu'en 2007... De là à voir une querelle entre anciens et modernes, entre partisans d'un « syndicalisme à la papa », pour reprendre les termes employés par Dominique Giraudier, président du groupe Flo, et ceux d'un « modernisme » affirmé, il n'y a qu'un pas. Reste qu'à l'heure actuelle le SNRTC n'est pas inclus dans les négociations sociales du contrat d'avenir, car il n'était pas suffisamment représentatif de la profession.
Fort de ses nouvelles adhésions, Philippe Labbé souhaite déposer une demande auprès des pouvoirs publics afin d'être désormais partie prenante dans les mixtes paritaires et ainsi de peser dans les décisions au même titre que les cinq autres organisations patronales. Même si, du propre aveu de Philippe Labbé, « il faut six mois pour que la décision de représentativité soit entérinée ». Trop tard pour cette fois, mais le calendrier social chargé de 2010 devrait permettre au SNRTC de faire entendre sa voix.