Ce document de janvier 2002 vise à définir les principes et les objectifs sur lesquels doivent s'appuyer les collectivités organisatrices pour décider de la création et des modalités de gestion de leurs services publics. Afin de promouvoir le libre choix par les élus du mode de gestion et sa réversibilité, elle favorise notamment l'évaluation comparative des modes de gestion et la mise en place d'indicateurs de performance.
Lors de cette signature, Jean-Paul Boutet, président du Snerrs, a rappelé les deux principales missions du syndicat à savoir : être le représentant de ses adhérents auprès des pouvoirs publics et avoir un rôle de conseil et d'information à destination de ses adhérents. Ensuite, il a expliqué les cinq raisons essentielles qui ont poussé à la signature de la Charte : « Il est important de pouvoir peser sur l'avenir des PME adhérentes au Snerrs en défendant leurs spécificités et notamment dans la définition et la mise en place d'indicateurs représentatifs de la prestation restauration. Par ailleurs, nous devons garantir aux collectivités territoriales des prestations assorties d'un niveau constant de qualité et conforter auprès d'elles, l'image de pérennité, de savoir-faire et de proximité revendiquée par nos entreprises. Elle nous permettra aussi de développer durablement des relations conviviales et constructives avec les départements et les régions par le biais des collèges et des lycées, nouvelles cibles commerciales depuis le 1er janvier 2006. Et enfin, promouvoir auprès des acteurs du service public, l'image de la PME. »
Rappelons que le Syndicat national de la restauration collective (SNRC) avait, lui, signé la Charte des services publics locaux le 14 juin 2006.
* Voir Néorestauration n° 433, juillet-août 2006
** Le Snerrs réunit 50 entreprises, qui emploient 10 000 salariés et réalisent un chiffre d'affaires de 700 M€.