Esther Kalonji, déléguée générale du SNARR
Lors de la rencontre avec Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et Bérangère Couillard, secrétaire d’État, le 6 janvier 2023, le Syndicat national de la restauration rapide (SNARR) a présenté des trajectoires concrètes et chiffrées de passage à la vaisselle réutilisable pour la consommation sur place durant l’année 2023.
Par un communiqué officiel publié 48 heures après la rencontre avec les représentants de l’État, le 6 janvier, le SNARR entend rappeler ses engagements. « La fin de l’usage de la vaisselle jetable pour la consommation sur place est une révolution pour notre secteur, tant son utilisation faisait partie de notre Adn. Néanmoins, comme à chaque fois, nous prenons nos responsabilités pour réduire notre empreinte environnementale », souligne Esther Kalonji, déléguée générale du SNARR, qui n’oublie pas d’évoquer aussi les difficultés rencontrées pour appliquer la loi Agec entrée en vigueur au 1er janvier 2023. Parmi les plus citées, elle met en avant le coût important que génère la mise en place de la mesure pour l’ensemble des établissements concernés. Il peut atteindre, selon le syndicat, jusqu’à 100000 €, sans intégrer les surcoûts en énergie et en eau.
L’autre problématique à ne pas négliger tient aux difficultés d’installation de lave-vaisselle et de sèche-vaisselle dans les restaurants les plus exigus. Par ailleurs, les tests mis en place chez certaines enseignes montrent que la vaisselle réutilisable est souvent jetée quand elle n'est pas voler (certains estiment entre 10 et 12 % le taux de démarque, au moins pendant les premiers temps, ndlr).
Janvier 2023