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Le consommateur demande de l'originalité et du changement. « Mais dans les faits, il achète toujours les mêmes sandwichs, note Sodebo. Car le sandwich est un produit très impliquant. Ce n'est pas un choix mais un repas par défaut. On n'a donc pas le droit à l'erreur. » Et pour éviter les risques, on reste en général sur les grands classiques (jambon-emmental, poulet-crudités). Il n'empêche : ces derniers évoluent. Car industriels, sandwicheries, boulangeries ont diversifié les pains au-delà des traditionnels pains de mie et baguette. Ciabatta, focaccia, pain polaire sont entrés dans les moeurs. Dans le même temps, le pain de mie complet a supplanté son équivalent blanc, et joue les variations sur les inclusions de céréales. Côté baguette, viennois et baguette de campagne sont devenus les référents, multiplication des pains spéciaux en boulangerie aidant.
Si le pain de mie domine, la baguette dynamise le marché, totalisant la moitié des ventes sur autoroute et dans la distribution automatique (DA). A l'origine de cette particularité : le pionnier Daunat qui fabrique lui-même son pain. Et a volontairement misé sur la baguette. Dernière en date : la baguette de campagne, lancée en 2007. Ce qui n'empêche pas d'autres innovations : pain suédois en 2007, focaccia en 2008. Le pain est ce qui fait la diversité et l'animation de l'offre, souligne le fabricant. « Le sandwich s'enrichit de l'évolution de la boulangerie et de celle des tendances culinaires », note un autre intervenant.
la garniture se modernise
Les garnitures se font ainsi plus modernes (kebab, sauce burger) ou plus qualitatives (ingrédients premium type jambon cru, brie). Daunat revisite les[…]
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