A l’occasion de l’ouverture d’un Pain Quotidien sur la croisette à Cannes, Marseille et bientôt Bordeaux et Nice, le CEO Vincent Herbert raconte le développement de l’enseigne sous forme de questions réponses.
Comment se porte le Pain Quotidien ?
Très bien, mais nous ne voulons pas être victime de notre propre succès. La croissance est au rendez-vous et atteint 25% annuel depuis 2006. C'est une croissance responsable, maîtrisée et organique. Même aujourd'hui avec 215 boulangeries-restaurants dans le monde et entre 30 et 40 ouvertures par an, Le Pain Quotidien n'est pas une chaine comme les autres ! Le Pain Quotidien c'est une boulangerie-restaurant dans un quartier et ceci 215 fois ; en effet nous sommes dans 25 villes mondiales (17 pays: Russie, US, Brésil, Japon-Argentine, Belgique, France...), pour un chiffre d'affaires d'environ 250 millions d'euros. Nos 6000 employés sont fiers d'avoir accueilli 35 millions de clients cette année.
Quelles sont la force et l'originalité de votre marque ?
La table qui était dans la cuisine de la grand-mère d'Alain Coumont, le fondateur. C'est l'ADN de notre concept. Nos restaurants sont construits autour d'elle comme des petits espaces de sérénité et de tranquillité qui permet aux citoyens de décompresser et de prendre du bon temps. Autour de nos petites tables communes, nos clients discutent, échangent, c'est un peu « notre facebook humain ».
Quelle est votre priorité de développement en 2014 ?
Nous souhaitons nous développer fortement sur le marché français et plus particulièrement dans « le grand sud », parce que nous sommes un groupe francophone. Même si la France est très critiquée à l'heure actuelle un peu partout dans le monde, nous restons très positif sur son système social et sa qualité de vie extraordinaire. C'est les valeurs du Pain Quotidien.
Ce qui explique vos 14 restaurants en France ?
Exactement. A Paris, nous cherchons des petits quartiers « bobo » et à travers le grand Sud, le lifestyle par excellence à la française. D'où nos ouvertures à Bordeaux, Nice, Marseille, et très prochainement un vaisseau amiral sur la croisette en face du palais pendant le festival du film à Cannes.
Quelle est la philosophie du développement du Pain Quotidien ?
Le plus important c'est de se focaliser sur l'essence de la marque : le sourire des gens. Nous ne courrons pas après la croissance mais nous visons un impact positif sur la vie des gens. Notre objectif est de garantir une belle expérience plutôt qu'une simple croissance. Le Pain Quotidien est une aventure humaine, une marque qui croit aux hommes, et qui parie sur les gens plutôt que sur une stratégie.
Quels sont les grands défis de votre groupe ?
Aux Etats-Unis, nous nous lançons à l'assaut de Chicago (cette semaine première ouverture) et Miami. Nous regardons aussi avec grand intérêt d'autres villes en Asie comme Hong-Kong, Shangaï et Séoul (nous sommes déjà à Tokyo et Mumbai). Ne pas oublier que nous avons gagné l'appel d'offre de la mairie de New-York avec une ouverture dans le poumon de New York à Central Park, nous sommes déjà à São Paulo.