Le 28 février 2007, le décret d'application et l'arrêté de la Loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 (article 29) ont été publiés, imposant aux entreprises de certains produits alimentaires d'introduire des messages sanitaires dans leurs publicités : « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé »... énoncés depuis 2006.
Le Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (Gros) avait réagi et prédisait que ces messages seraient inefficaces. Aujourd'hui, l'association déclare : « Ces messages risquent d'avoir des conséquences catastrophiques, en particulier pour les obèses qu'ils vont encore plus stigmatiser et donc culpabiliser », explique Jean-Philippe Zermati, président du Gros.
Et surtout, il affirme qu'il est à craindre « des effets contre productifs, avec une aggravation des difficultés de ceux qui en ont déjà et création de problèmes à ceux qui n'en ont pas car la discrimination de certains aliments va mettre en déroute les processus naturels de rassasiement. Une bonne gestion individuelle des apports caloriques, nécessite d'obtenir à la fois un soulagement de la faim et un sentiment de satisfaction. Ce dernier risque de disparaître si on rend les gens inquiets ou coupables de ce qu'ils mangent, entraînant ainsi une consommation au-delà des besoins ».
En définitive, tant que durera cette mesure, le GROS appelle à « éteindre son téléviseur et réapprendre à manger normalement ! ».
Le Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (Gros) avait réagi et prédisait que ces messages seraient inefficaces. Aujourd'hui, l'association déclare : « Ces messages risquent d'avoir des conséquences catastrophiques, en particulier pour les obèses qu'ils vont encore plus stigmatiser et donc culpabiliser », explique Jean-Philippe Zermati, président du Gros.
Et surtout, il affirme qu'il est à craindre « des effets contre productifs, avec une aggravation des difficultés de ceux qui en ont déjà et création de problèmes à ceux qui n'en ont pas car la discrimination de certains aliments va mettre en déroute les processus naturels de rassasiement. Une bonne gestion individuelle des apports caloriques, nécessite d'obtenir à la fois un soulagement de la faim et un sentiment de satisfaction. Ce dernier risque de disparaître si on rend les gens inquiets ou coupables de ce qu'ils mangent, entraînant ainsi une consommation au-delà des besoins ».
En définitive, tant que durera cette mesure, le GROS appelle à « éteindre son téléviseur et réapprendre à manger normalement ! ».