Il n'empêche que si le groupe reconnaît que certaines préconisations du PNNS2 semblent aller dans le bon sens, comme par exemple la lutte contre la stigmatisation des obèses, d'autres comme le dépistage précoce du surpoids chez l'enfant et le renforcement des incitations à consommer certaines catégories d'aliments plutôt que d'autres leur apparaissent « beaucoup plus inquiétantes ».
L'association considère que la mobilisation de tous les personnels autour du surpoids chez l'enfant risque d'aboutir à davantage de stigmatisation de l'obésité et surtout à la mise au régime massive d'enfants présentant le moindre bourrelet.
Quant à la diabolisation des aliments gras et sucrés, le GROS estime qu' : " elle constitue un obstacle grave à la lutte contre l'obésité en désorganisant les processus de rassasiement qui supposent à la fois une disparition de la faim et l'apparition d'un sentiment de satisfaction."
Parmi les 8 mesures à adopter, le GROS préconise notamment : informer le corps médical des dangers des normes et régimes, promouvoir les styles de vie actifs, favoriser le lien social, lutter contre la stigmatisation de l'obésité infantile.